NAO : les indicateurs

mercredi 9 septembre 2015
par  scala

L’objet de cette deuxième réunion NAO est d’échanger sur les indicateurs envoyés par la Direction en juillet et aout 2015 (Bilan Social 2014, Rapport Situation Comparée 2014, indicateurs au 31 juillet 2015)

En préambule de la négociation, nous aurions aimé avoir des chiffres au niveau de la formation, ainsi qu’un aperçu de l’aspect économique de l’entreprise et du marché dans laquelle elle évolue. Il manque également les salaires moyens à l’embauche, ce qui aurait permis de mettre en évidence qu’à travail et diplôme égal, les nouveaux arrivants sont généralement mieux payés que certains salariés avec plus de 5 voire 10 années d’ancienneté (avec un coefficient supérieur)

Toutefois concernant les chiffres fournis sur la rémunération et les augmentations, on peut noter, que :
- le salaire moyen de l’entreprise a baissé.
- Un nivellement par le bas de la disparité entre les bas coefficients et les hauts coefficients et coefficients intermédiaires.
- l’écart exponentiel entre les gros coefficients et le salaire moyen.
- l’écart entre les régions et IDF est très élevé.
- la disparité entre FGDC et les autres BU est très importante. Beaucoup de salarié FGDC sont au minima de la convention Syntec (plus de 10%).
- l’écart de salaire entre les Hommes et les Femmes devient très important après 35 ans.
- pour les 51 ans et plus existe une baisse de plus de 300 euros par rapport à l’année dernière.

Beaucoup trop de personnes n’ont pas eu d’augmentation.
Si on enlève ceux ou celles qui ont eu moins de 1 % cela fait très peu de personnes augmentées.
Il est regrettable que la plupart des personnes perdent du pouvoir d’achat à cause de leur faible augmentation (ou non augmentation).
Comment peut-on expliquer le rôle social d’une société si elle n’augmente pas ses salariés pour qu’ils puissent garder leur pouvoir d’achat ?
CGI est elle une entreprise socialement responsable comme elle le préconise fièrement ? (Extrait des « 6 valeurs de CGI : Nous prenons a cœur nos responsabilités sociale… »)
On remarque qu’il y a des salariés qui sont conformes aux attentes mais qui ne sont pas augmentés.
Les processus d’évaluation restent flous. La politique de rémunération de CGI reste individualisée. Le clientélisme est encore et toujours d’actualité.
Des salariés se voient refuser une augmentation de coefficient juste parce que l’augmentation de salaire serait trop élevée (l’écart entre son salaire et le minima Syntec du coefficient supérieur est trop important).
Sans augmentation nous sommes arrivés à un point où les anciens salariés sont moins rémunérés que les nouveaux arrivants alors même qu’ils ont un coefficient supérieur.
La répartition reste inégale. CGI continue à augmenter ses dirigeants plutôt que ses salariés. Un dirigeant de BU a perçu un PPP de plus de 40 000 euros alors que les salariés de cette même BU n’ont absolument rien perçu...

Prochaine réunion le 15 septembre 2015


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