« Créer un environnement où les collaborateurs ont du plaisir à travailler ensemble », c’est la phrase type que vous continuerez de voir dans toutes les communications de la Direction concernant la QVT. C’est beau, ça fait rêver …

Malheureusement dans la vraie vie, le salarié est enfermé dans le cadre de la « performance », autrement dit de la rentabilité à tout va, et cela risque fort d’aller à l’encontre d’une bonne qualité de vie au travail.

Mais avant de commencer la négociation proprement dite de la QVT, la première réunion a été consacrée, à juste titre, au bilan du précédent accord 2016-2018.

Nous espérions avoir un bilan clair, chiffré, factuel, avec indicateurs à l’appui. Cela nous aurait permis de faire un point sur tous les dysfonctionnements et problématiques rencontrés, les réussites et les échecs. Le but étant d’avoir une synthèse fiable afin de pouvoir les corriger et les améliorer par le biais du futur accord.

A l’inverse de ce que la CGT souhaitait, c’était plutôt beaucoup de philosophie et d’autosatisfaction de la part de la direction : une démarche concertée, des diagnostics effectués, des plans d’actions et de prévention mis en œuvre, une procédure d’alerte, la mise à disposition d’un pack en cas d’événement traumatique, un centre d’expertise RH dédié à la santé et au bien-être, de la formation aux managers, de la sensibilisation, etc. Bref, personne n’est dupe, on nous a vendu du vent pendant ces 3 heures de réunion.

Mais qu’en est-il concrètement ? Eh bien, aucune organisation syndicale ne le sait. On peut se demander à quoi cela sert de négocier si personne ne peut contrôler ce qui a été fait, ou ce qui aurait dû être fait.

La direction reconnait tout de même une absence au niveau de la communication annuelle aux salariés dans le domaine de la QVT. Ah ? Et bien à méditer alors...

Bref, vous l’aurez compris, cette négociation sur le prochain « accord » QVT commence mal, très mal !

Prochaine réunion le 03 avril 2019